Notre Histoire

Aujourd’hui, le commerce est tenu par André Nallino et sa soeur Patricia.

L’histoire de ce lieu commence en 1875, à Rimiez comme à toute les entrées de la ville de Nice, se trouve un bureau d’octroi, la municipalité perçoit alors des taxes sur les marchandises importées tels que le vin, le café et l’huile.

Leurs arrière-grands-parents, époux Carles, ont ouvert un débit de boissons baptisé « La Gaité » qui, au fil des années diversifie ses activités, commence à servir des Pan-Bagnats et les dimanches d’été, fait danser la jeunesse autour d’un piano automatique fabriqué à la manufacture Nallino ( bombardé par les Allemand en 1944 ) située boulevard du Mont Boron. Piano qui va alors modifier et créer cette histoire familiale …

A l’aube des années 1900, le fameux piano tombe en panne. Jean Nallino, jeune facteur, vient alors le réparer et la jeune Thérèse Carles a le coup de foudre. En regardant le jeune homme à l’ouvrage sur le piano, elle se penche et coince son tablier dans le mécanisme. Il faudra bien une heure pour le débloquer et à partir de là, Jean et Thérèse ne se quitteront plus. Mariés, ils reprennent l’affaire de la Gaité et décident de créer le restaurant pour permettre une exploitation été comme hiver. Ils en tiennent les rennes pendant cinq décennie, jusqu’à leur retraite.

En 1966, leurs Fils Vincent et sa femme reprennent naturellement la suite de cette entreprise familiale. En 1952 il a rencontré et s’est marié à Andrée, dite Nénette et ils vont œuvrer ensemble pour continuer l’aventure. Au fil des ans, on pousse les murs, le piano mécanique laisse alors place à un orchestre et La Gaité devient alors l’un des Dancings les plus réputés de la Ville, nous sommes alors dans l’âge d’or de la Guinguette.

Nénette se souvient que, les soirs de Bal, Vincent son mari couvrait le sol de copeaux de paraffine pour que les valseurs glissent sur la piste et que les habitués étaient reconnaissables au premier coup d’oeil, tournant comme des toupies, sans à-coups, presque sur place.

Et puis, les temps changent, André, fils de Nénette et Vincent, assiste à la construction de la clinique Saint George, remplaçant le terrain d’oliviers où il jouait au ballon et à la pétanque étant enfant. Le quartier se modifie, le voisinage aussi, au point de ne pas apprécier les notes puissantes de l’orchestre et les voitures bruyantes des danseurs garées face à l’établissement.

Les pétitions auront raison de la belle époque des Balèti, et au début des années 80 Vincent en a assez. En 1992, reprenant La Gaité avec sa sœur Patricia, ils vont encore pousser les murs et refaire le restaurant de fond en comble, toujours dans un esprit de continuité, avec toujours la même recette des Raviolis et de la traditionnelle cuisine Niçoise transmise par leur grand-mère et leur mère, prêts un jour peut être à passer le témoin à leurs enfants Frank et Maxime ……